Appeler un chat un chat

C’était un gros mot ! Dans les années 1660, le poète Nicolas Boileau écrit dans sa satire : « J’appelle les chats, les chats et les Rollets des hooligans. Il a d’abord tenté de critiquer un certain magistrat, Charles Rollet, impliqué dans des affaires financières douteuses.

Pourquoi a-t-il mentionné les chats avant cette attaque ?
Parce que dans la langue argotique de l’époque, le mot désignait… une femme. Alors Boileau a voulu affirmer que son expression était sans équivoque. Aujourd’hui, les allusions lubriques ont disparu, mais le sens de l’expression demeure.